Un mouvement visant la réouverture des centres de conditionnement physique et studios de santé (gyms) ce 30 janvier se manifeste. Est-ce que la solution d’ouvrir une journée, même dans le plus grand respect des mesures sanitaires et qui n’a pas comme objectif de désobéissance civile, est la bonne actuellement?
Un mouvement visant la réouverture des centres de conditionnement physique et studios de santé (gyms) ce 30 janvier se manifeste. Est-ce que la solution d’ouvrir une journée, même dans le plus grand respect des mesures sanitaires et qui n’a pas comme objectif de désobéissance civile, est la bonne actuellement?
Selon la Fédération des kinésiologues du Québec, la réponse est non. Bien que nous comprenons les raisons derrière le mouvement, celui-ci n’aidera en rien à rehausser la valeur de la profession du kinésiologue, à favoriser un assouplissement de notre industrie ainsi qu’à consolider les relations à long terme avec les autorités gouvernementales afin de positionner officiellement le kinésiologue sur l'échiquier de la santé.
Nous sommes confiants qu’il y a d’autres mesures additionnelles qui peuvent être mises en place pour se faire entendre, sans lancer un message de désobéissance, qui ne nous a d’ailleurs jamais servi dans le passé.
Nous profitons de l’occasion pour vous rappeler que depuis le début de la pandémie, la FKQ a opté pour créer, développer et maintenir une communication respectueuse et collaboratrice auprès des autorités (MSSS, cabinet du Ministre Christian Dubé, cabinet de la Ministre Isabelle Charest, Ministère de l’économie, la Santé publique, etc). Jusqu’à maintenant, cette voie nous a permis, entre autres:
-
de consolider nos liens, de faire avancer le dossier de la professionnalisation,
-
de permettre aux kinésiologues diplômés de vacciner,
-
de continuer à offrir des services à domicile, en réadaptation et auprès de nos aînés (dans les RPA, CHSLD et C(IU)SSS),
-
de déposer un plan d’action kinésiologie post-covid, qui vise à intégrer le kinésiologue au sein du réseau de la santé et dans toutes les sphères de la société (aîné, enfant, entreprise, etc.).
Ceci étant dit, la Fédération comprend l’état d’âme des kinésiologues et poursuit ses efforts pour faire reconnaître la kinésiologie comme étant un service essentiel, peu importe le milieu dans lequel il est pratiqué. Nous sommes actuellement en communication avec le cabinet Dubé pour avoir des explications, des précisions et notamment pour discuter de possibles allègements pour les kinésiologues. Nous sommes également à disposition de la Direction de la santé publique pour leur venir en aide en mettant à profit les compétences de nos kinésiologues et ainsi contrer les effets négatifs de la COVID.
En terminant, si nous avons une bonne écoute avec les autorités, c’est aussi parce votre professionnalisme en tant que kinésiologue est au rendez-vous.
Nous vous tiendrons informés dès que nous aurons des réponses positives à vous donner.
Demeurons solidaires!